Angoisses nocturnes

La série sur les angoisses nocturnes évoque à la fois la paralysie du sommeil et l’hystérie. 
Vous savez quand vous vous endormez mais que votre inconscient ne le sait pas
et vous vous mettez à rêver quand même ? Sauf qu’à la place de faire des rêves,
vous faites des cauchemars éveillés. Vous voulez criez mais vous ne pouvez pas.
Et c’est exactement ce que j’ai tenté de représenter dans ces peintures. J’en ai fais
l’expérience, c’est pour cela que pour aller plus loin dans ma réflexion, je n’ai peins 
que des femmes. On peut donc  les comparer à la paralysie du sommeil, lorsqu’on
peut distinguer une présence sous la forme d’une ombre, d’un halo ou d’une masse
sombre. D’après David Hufford, « Certains disent la voir nettement, d’autres
plutôt perçoivent où elle est, où elle va, quelles sont ses intentions ».

On peut aussi assimiler ces peintures à l’hystérie. Ce que je veux entendre par là,
c’est que 
que peut-être qu’entre le ça et le surmoi, la frontière est mince, on ne connaît
cette partie là que partiellement. Selon Charcot, un traumatisme psychique est
directement lié aux troubles hystériques. Et à l’époque, c’était les femmes
surtout
qui étaient sujettes à ce trouble.